Pierre Leroy, Capitaine de frégate et sous-marinier, est notre ambassadeur du mois de février.

Qui êtes-vous ?

Je suis Pierre Leroy, j’ai 43 ans, je suis Sarthois de naissance et toute ma famille est originaire du département, du Mans côté maternel, de Malicorne-sur-Sarthe côté paternel.

Je suis officier de marine avec le grade de Capitaine de frégate et sous-marinier. J’ai passé toute ma scolarité au collège du Vieux Colombier au Mans. À la base, je souhaitais être vétérinaire et non pas militaire. Après avoir entendu parler du Prytanée militaire de La Flèche, je m’y suis inscrit. Le côté internat et le bon niveau m’ont décidé à sauter le pas. C’est là que ma vocation s’est révélée. Après une classe préparatoire, j’ai intégré l’École Navale à Crozon, en face de Brest. J’ai toujours eu un attrait pour la mer. Les récits de voyage, l’esprit d’ouverture sur le monde, le côté très technique et très humain du métier m’ont attiré. Encore plus lorsque je me suis spécialisé dans les sous-marins. Tous ces aspects ont été exacerbés par la promiscuité et le milieu hostile dans lequel nous évoluons. Après des affectations en Martinique sur des patrouilleurs et en Guyane française, j’ai pris le commandement de deux SNA (Sous-marin Nucléaire d’Attaque), le Rubis et l’Amethyste (entre 2018 et 2021).

Aujourd’hui, je suis 2nd du Téméraire, un SNLE (Sous-marin Nucléaire Lanceur d’Engin) et je m’occupe de la formation des sous-mariniers de Brest.

Pourquoi avoir rejoint le club ?

Je suis rentré au Club il y a 3 ans. Ça m’a semblé évident de dire oui. C’est un honneur d’en faire partie. Je suis très attaché à mes racines et toutes mes expériences m’ont convaincu que ce territoire méritait d’être connu et valorisé. Je trouve la démarche du Club intéressante, impliquer les Sarthois et les faire témoigner de leur attachement à leur territoire.

Mes voyages m’ont conforté dans l’idée que l’endroit où j’ai grandi est magnifique et dynamique.

Pierre Leroy

Pierre Leroy

Quelle est votre action ?

Je suis un « exilé » en terre bretonne. J’ai l’habitude d’avoir en face de moi des gens qui sont fiers de là d’où ils viennent. Je témoigne alors de mon amour pour mon département. Je parle beaucoup des 24 Heures du Mans, de la gastronomie (j’aime la bonne nourriture). Je les incite à s’arrêter en Sarthe quand ils sortent de Bretagne, pour qu’ils découvrent la douceur de vivre sarthoise. Quand on est jeune on veut beaucoup voyager et découvrir le monde. Mes voyages m’ont conforté dans l’idée que l’endroit où j’ai grandi est magnifique et dynamique.

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